Présent

Un présent, un futur, le cadeau somptueux
Que nous offre le temps, le temps d’une chanson
Qui s’envole à l’envi, oiseau majestueux
Comme cette poésie, cette tendre oraison

Que l’on compose à l’ombre des chênes centenaires
Au jardin des délices, au bord des précipices
Dans la douce fantaisie des folies littéraires
De ces mots importuns qui, doucement, s’immiscent

Dans le flot des secrets & dans les confidences
Que la vie offre parfois rue du soleil couchant
Dans le sombre crépuscule d’où naissent nos espérances

On avise gaiement les étoiles du levant
Le temps nous appartient, on y jette nos sens
Nos espoirs en fusion, nos mots en une chanson...

A Vous...

Florence

Un coeur généreux photographié hier dans une galerie Place des Vosges à Paris 

Comments

[lecidsulfurik]

J'entre à petits pas

Dans cet Éden poétique

Un luth compose un solo délicat

Et, vibrent les cordes lyriques



La lecture est belle, les images délicatement peintes... Ce poème est un peu l'esquisse d'une porte qui s'ouvre sur une lumière éblouissante, de façon à n'en voir que les formes.

[Flo]

Certes... mais contemplons-le donc quand il "suspend son vol" & que la vie nous la joue un peu, trop peu, carpe diem....

[-fredus-]

'le temps nous appartient', n'ayons pas peur des mots, puisque nous sommes vie, il est meme de ces fois ou il peut nous sembler le voir, suspendu, comme saisit par l'esprit, mais le corps lui continue, et nous ramène à l'écoulement imperturbable de l'irréel au nom fuyant.