La mort de Sacha Guitry
Les Scorpions aiment la mort J'aime Sacha Guitry sur son lit de mort. Sur son lit de mots. Sa barbe a poussé. J'ai lu assez d'autopsies, assez de polars pour savoir cela. Mon silence est incommensurable face à la mort de ce grand homme. Je regarde son cercueil dévaler depuis on hôtel particulier. Je pense au fait qu'il a côtoyé Sarah Bernhardt. J'ai lu leurs biographies respectives. Parfois, j'ai l'impression de les avoir connus. C'est impressionnant. Je vois les images en noir & blanc, comme dans un film. J'adore cela. C'est une image du cinématographe, comme dans un film de Noël-Noël. Ou pourquoi pas des Frères Lumière, ou pourquoi pas des Frères Coen. J'aime l'étymologie de ce terme « cinématographe », mettre en mouvement la lumière. De la même manière que j'aime « photographie », écrire la lumière, du terme graphein en grec. Ces gens là m'ont agitée, habitée. Reste un trait de lumière sur la pellicule.