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6 décembre 2013

Sea

Tout m’est intelligible & tout me tourmente. C’est un peu comme un tourbillon sans fin qui cherche sa démence. Les effluves se mêlent aux rêve sous fond de mystère comme un café au goût amer. Je ne cherche plus à faire de la poésie. Je laisse mon esprit naviguer dans les flots, autour des flots. Autour de ma terre nourricière. La mer. Je vogue dans l’océan, toujours renouvelé. J’ai dans ma tête les esprits des siècles passés. J’erre dans cette lumière que je ne vois même pas. L’horizon est trop lourd, quand, dans son âme, on a trop de poids. Je trafique les cartes à venir. Inconsciente, je ne sais plus trop quoi dire. Je vague & je m’enfuis. Vos remarques m'assassinent. Je reste un peu là, juste le temps de vous suivre. La vie terrestre m'intéresse si peu. Je ne vois que la mer. 

Florence. 

sea

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Commentaires
F
En omettant le dernier commentaire dont nous nous sommes - heureusement - expliqués de vive voix, je voulais vous remercier tous pour la richesse & pour la justesse de vos propos qui viennent eux-mêmes en miroir à la poésie, la vraie, comme dirait le Cid. <br /> <br /> Quant à la mélancolie - la vraie ? -, je ne sais pas si elle se révèle prégnante ou pas chez moi, tout ce qui compte, c'est, comme le dit Frédus, le regard que vous y portez, le reflet que vos yeux me renvoie à travers ces écrans par trop éclairés & par trop numérique pour une prose, si elle se veut poétique, qui n'en est pas moins que de la prose. <br /> <br /> Dure réalité à laquelle nous sommes confrontés. On écartèle les poètes au profit des clowns & des cirques médiatique. Je préfère, pour ma modeste part, me replier sur ma crique & attendre, telle Psyché, le serpent qui me conduira aux Enfers.
P
Vous savez parfaitement qui est ce pauvre fou au bout de son adresse IP n'est pas? Moi aussi je sais depuis longtemps. La confiance est un piège qui se cache dans l'ombre de son nom, moi je ne me cache pas, car on me reconnaît toujours, contrairement à ceux qui insistent à vouloir que je me prenne pour un autre. <br /> <br /> Sans rancune..? Vous en êtes bien incapable. J'en suis désolé pour vous.<br /> <br /> Frédus
P
Je pense surtout que l'interprétation est une chose personnelle, et ce que l'on redoutait de voir dans l'oeil de l'autre, cette déformation de soi, il se pourrait bien que cela soit cette forme d'amour dont tu parles je le crains. Un homme dont je ne sais plus le nom à écrit: 'la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde', je crains aussi que l'inverse soit tout aussi vrai à present. Il est des méthodes qui prétendent défendre de justes causes, alors quelles ne sont qu'une reminisance de pratiques anciennes ou des méthodes similaires à celle de la stasie, fabriquér des coupables idéal pour satisfaire le besoin de pouvoir et de haine qui n'a d'égale que leur mégalomanie. J'ai voulu voir autre chose dans tout cela, mais je n'ai reçu que des coups. Les rois eliminent les petits selon la bonne vielle méthode et ils se cachent derrière des paravents de mots pour masquer leur crimes. La haine n'est jamais très loint effectivement, elle n'a besoin que de se créer des excuses pour opérer sans honte, les pauvres fous l'apprennent à leurs dépends, en lisant l'interprétation des autre dans ce qu'ils ont tenté de dire, péniblement, et en vain...<br /> <br /> Il y à des 'je t'aime' en forme de poignards, il faudra en tenir compte désormais.
H
La tendresse & la compréhension d'un pauvre fou pour celui qui a le cœur en hiver.<br /> <br /> Et vice versa !<br /> <br /> La haine est l'antichambre de l'amour m'a-t-il dit, ou bien l'arrière-boutique...<br /> <br /> " Il fait froid " écrivait Victor.
L
J'ai parcouru plusieurs écrits de ce blog. Ce que j'y ai vu, ce n'est pas une vague tristesse accablée, morne et dénuée de charme, c'est : LA mélancolie, la vraie !<br /> <br /> Je connais trop bien cette sensation décrite : vouloir à tout prix s'échapper de cette part de nous-même inoccupée et qu'on ne visite plus, ce labyrinthe inextricable, ce cul-de-sac obscur, cette jachère stérile, se créer un petit monde à soi, fait de couleurs douces, de mots acidulés et d'y dériver.<br /> <br /> <br /> <br /> Amicales pensées
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