25 septembre 2011
Les miroirs de l'ombre
A l’aube de la nouvelle saison
Se dressent fièrement dans mon salon
Les miroirs de l’ombre sombre
Dans leurs yeux se reflètent nombres,
& lettres effacés, ajourés
Qui d’avoir par trop respiré
Hantent désormais le souvenir
En se riant de l’avenir
& de toutes les promesses du temps
Qui file dans un murmure ardent.
Ce sont mes fantômes familiers
Qui souriant dans le reflet
M’apprennent à toiser l’absence
Dans les trames de mon impatience.
* A ***** & ***** qui me regardent certainement tous les jours depuis le miroir de l'ombre.
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