23 janvier 2012
20 avril 1997
Je n'avais plus envie d'écrire, comme si je reniais la page vide et son regard lourd de conséquences, son invitation implicite, sa façon de me prendre par la main de manière détournée et de m'emmener loin, vers où je ne veux sans doute pas aller. Par crainte.
J'ai longtemps tergiversé, d'une humeur vagabonde et indolente, dans une espèce de nonchalance teintée d'une seule envie : errer seule, aller traîner mon manque, ma déficience sans personne alentour. Aller pleurer mes mots perdus, mes amis occupés, mes amours épisodiques et cette impression de dèche ambiante qui donne envie de jeter le monde tout entier, les océans y compris et les malheureux qui n'y sont pour rien.
Mais le curseur clignote toujours...
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