Encore !
La vie, on prend des trains qui nous conduisent au loin sur les routes tortueuses d'espoir en lendemain. On regarde tout bas les impossibles effrois, ces précipices hagards qui devisent suzerains alors qu'il est trop tard & que viendra demain dans un ailleurs lointain...
On boit le dernier souffle comme un premier baiser. L'horizon s'obscurcit des axiomes détruits, les pendus de Villon se jettent dans l'azur &, dans un regard mauve, je fixe les conjectures, les froides conséquences, les torves banalités qui, impétrantes, s'offrent à notre impiété. Je regarde le monde avec mes yeux d'enfant & d'un geste me défend d'aviser le néant. je préfère convoquer les plus beaux souvenirs, ces doux instants de calme & de tendre volupté que même Baudelaire n'aurait pas renié. Il nous inviterait à son charmant voyage goûter les orientales & captivantes rafales des parfums langoureux de ces mots si précieux que nous échangeons d'un élan audacieux. Encore !
Florence