On the rocks
La vie ne se construit qu’avec des “même si”, qu’avec des concessions faites au destin que l’on croit tout tracé & qui n’est en fait que le lacet d’une route parallèle, version hologramme de l’existence, de l’espérance. On vit souvent comme on rêve, on rêve souvent comme on vit, les images se succèdent parfois comme dans un film avec juste assez de surréalisme pour que nous soyons enveloppés dans un brouillard duveteux, épaisse confusion des sentiments quand les songes se mêlent à la réalité &, qu’à la terrasse d’un café, on devient amis pour toujours en parlant d’amour avec les chanteurs de la life. On se déhanche sur des rythmes rock’n’roll, on envoie du son dans les dictionnaires, les mots s’enchaînent dans les kyrielles, avenue du hip-hop, radio des sentiments, confidences sur canapé rouge. C’est comme ça, c’est la vie, c’est la vie qui veut ça. Je t’offre un free style dans un verre de whisky, mon cuir a des allures de déjà vu dans le bleu de nos nuits. Le taxi nous emporte dans les rues illuminées, je sacrifie mon dernier baiser à l’ombre des réverbères, je monte le son de la musique qui rape dans ma tête. Aujourd’hui, mon on the rocks a des allures rebelles. Street life.
Florence