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10 mai 2012

Etre aimé

Nous avons tous besoin d’être aimé, même si cela prend des chemins détournés, même si, le plus souvent, on ne se l’avoue pas, on cherche tous, bon an mal an de l’affection, un peu de ces petites étincelles qui font que l’on se sent vivant. Cela commence dès l’enfance, un regard, un sourire, une bêtise &, presque nonchalamment, avec cependant un petit sourire malicieux au coin des lèvres, l’enfant attire votre attention & demande un petit brin d’amour & de reconnaissance. Quand on grandit, on ne change pas tant que cela. La société dans laquelle nous vivons aujourd’hui nous a mis le doigt dans un drôle d’engrenage. On like. On doit liker. Si on ne nous like pas, on se sent un peu triste, un peu jeté, un peu en dehors du monde, voire un peu jaloux des autres que l’on like sans compter. Alors, on se montre, on se pavane, on essaie d’attirer l’attention, qui par un rire, qui par une pirouette, qui par une photo plus ou moins suggestive, par un peu de musique. Au fond, on ne fait plus d’immenses tours en légo avec la satisfaction infinie de les présenter aux yeux de sa maman que l’on espère fière & heureuse mais, on construit de tout autres choses aux yeux du monde, aux yeux des autres, aux yeux peut-être aussi de ses parents qui ne sont plus là pour le voir. 

Cela s’appelle le besoin de reconnaissance. Il est exacerbé chez les artistes, chez nous qui travaillons de la plume, du pinceau, de la guitare, de la voix mais il existe chez chacun d’entre nous, quand, au soir couchant, on attend le dernier texto, la dernière attention, le dernier baiser de la nuit qui tombe & que l’on se souhaite étoilée. D’ailleurs, on dit toujours bonne ou douce par euphémisme car il ne faut jamais trop en dire :  aimer trop, c’est se trahir, c’est avouer trop de faiblesse. Non, décidément, nous vivons dans un drôle d’univers... 

Alors, & j’en finirais là car, même si les réseaux sociaux n’existaient pas alors, il vaut peut-être mieux relire “Les fragments du discours amoureux” de Barthes que mes élucubrations. Alors, disais-je, quand, au détour de la vie, resurgit, bien des siècles après l’amour d’une vie que l’on croyait à jamais perdu, on se dit que, quelque part, on a peut-être encore un train à prendre pour aviser une route qui sent elle aussi un peu le rock, le cynisme & le whisky mais qui sent aussi le grand amour sans fond bleu au détour, juste avec quelques étoiles alentour. 

Florence 


amour

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Commentaires
É
♥♥/3<br /> <br /> <br /> <br /> "Il n'a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour".<br /> <br /> <br /> <br /> Il me semble que cela est aussi vrai en amitié.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout le reste n'est qu'hypocrisie, traitement "placebo" de son ego et de celui des autres… Le vide sidéral. La mort assurée.
Z
, et cela seul est mon ' théo ' car le ' a ' devant le thé ne m'est pas privatif car je je ne bois que du café, ainsi je suis IN.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l'annecdote le thé provoque des carences en fer & le fer est essentiel à nos cellules.<br /> <br /> <br /> <br /> ;-)
Z
je suis de ce péril !...<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée à tous et toutes.
Y
Lorsque que deux âmes se reconnaissent et s'unissent, la reconnaissance seule de l'être aimé compte... Les êtres qui s'aiment violemment, pationnément tout comme ceux qui aiment attendent et espèrent l'être aimé... Les vrais amoureux se suffisent à eux même, c'est avéré...<br /> <br /> L'égo n'est plus, la reconnaisse, la fierté non plus...<br /> <br /> Excuse par avance ma transgression qui n'appelle aucun commentaire, lire entre les lignes demeure un exercice périlleux...<br /> <br /> (...)
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