Qui aimons-nous ?

Qui aimons-nous au fond ? La question peut paraître idiote, d’une simplicité aberrante qui ne souffre aucune discussion. Pourtant, la réponse ne s’avère jamais aussi simple qu’il y paraît au premier abord. Pourquoi ? Parce que le mot “amour”, le verbe “aimer” se défie de toutes les définitions & refuse obstinément d’être consigné entre les murs du dictionnaire. Toutes les étymologies, lexicologies & autres sémiologies n’ont jamais eu raison de lui. Amour glisse & s’échappe, se transforme en allégorie, se donne, se prend & se transforme avec le temps. On aime le chocolat, on aime un beau garçon, on aime ses enfants à la folie, on aime un ami très cher. Où sont donc les frontières ? La carte de Tendre ne s’exprime pas sur cet épineux sujet & nous laisse dans le flou très artistique, dans les cieux où l’amour se conjugue avec quelque chose de mystique, qui parfois nous pique. 

Alors, puisqu’il faut toujours un “alors” dans ma rhétorique de bazar, plutôt que de me poser ces questions existentielles mon breuvage caféïné à peine avalé, je préfère m’infliger une douce torture : me résoudre à aimer ceux que j’aime vraiment sans me poser de question. Laisser sur le bas-côté de la vie la morale que l’on nous inflige, qui nous fustige et laisser éclater le feu de mes sentiments sans artifices aucun. Aujourd’hui, on like tout, on kiffe, on aime en picorant, pour ma modeste part, je préfère redonner ses lettres de grande noblesse au verbe souverain. AIMER. 

Florence 

Comments

[Le Doc.]

de même : merci ;-)

[Flo]

Merci beaucoup...

[presque poete]

J'aime !

[Le Doc.]

L'amour commence avec le vagissement du nouveau-né lorsque, quittant brutalement la poche des eaux maternelles, il sent tout à coup le vent froid du monde et qu'il commence à respirer, seul, tout seul, pour lui-même, jusqu'à la mort. Heureux celui que le bouche à bouche parfois vient assister.



n.b : ceci dit dans la limite du " en tout bien tout honneur " ..