D'un clic...

D’un clic aujourd’hui, on peut voir le matin se lever ailleurs, sous d’autres auspices, sous d’autres cieux, sous d’autres étoiles. On se fond dans le paysage en rêvant, forcément, en se demandant ce que l’on fait là, englué entre ses murs couleur soleil illusoire. Partir, ailleurs, s’envoler loin de tout sonne telles les rimes riches qui parlent à notre coeur. Même des prisons dorées, on souhaite s’évader, s’abstraire, se soustraire, imaginer l’absence ô combien salutaire. 

D’un clic aujourd’hui, sur un téléphone sophistiqué, on peut parler à ceux qui sont loin, à ceux qui nous manquent, à ceux dont le rire traverse la distance. Quelques vers, quelques mots, une chanson qui commence, on ébauche avec plus de légereté les mots que l’on associe pour le journal de l’envie, pour parler de la vie de ces autres qui nous enchantent. Rythme binaire, rythme ternaire, fragments d’humanité, cordes sensibles qui s’envolent au gré des vents du Sud. 

Je ne vis ni à la mer, ni dans les montagnes, encore moins dans les campagnes, mais ma ville Capitale se nourrit de tous ces fragments que je capte au gré de chaque journée. Ma vie est le puzzle de ces instantanés, de ces âmes chères à mon coeur qu’il est plaisant de retrouver. D’un clic. 

Florence

 

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