12 août 2011
Rires enfantins
Dans le soir, les cris des enfants se dissipent
L’heure des parents se lève, triste & vagabonde
Quand toute fantaisie lentement se grippe
& que le sérieux dans nos crânes abonde
.
On oublie bien trop vite le rire des enfants
La folie qui les pique, tous les jeux insensés
Que pourtant l’on prisait, même au soleil couchant
& que, chaque jour, l’on se plaisait à relancer
.
Dans ma mémoire guimauve, un ours en chocolat
Est parti reposer loin de l’agitation
Des préaux & des cours, de l’odieux brouhaha
.
Mais je n’oublie jamais les terres d’élection
De l’enfance innocente qui bien heureusement
Jamais ne se tourmente des folies des parents...
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